Novembre

Publié le par Rebouteux

Je n’attends rien. – Tu m’attends !

Je n’attends rien. – Tu m’attends !

Je n’attends rien. Il fait froid.

Je le ressens. Rien de plus.

 

 

La nuit tombe si tôt quand les arbres meurent.

 

 

                                    Les gens sont au bureau

                                                Les feus dans les demeures

La Seine se taît

    Et dans les angelures

    Et dans les craquelures

L’écriture                            le trait

                d’une tragédie silencieuse.

 

Publié dans Archives ancestrales

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