L'éveil est lent
L'éveil est lent.
Une lumière diminuée et c'est tout le corps qui s'écroule, toujours prompt à épouser un geste tendre de mélancolie, les paumes ouvertes du désoeuvrement.
Je suis un château construit sur une source, tantôt prospère, aussitôt ruines.
Et le chantier qui n'en finit pas de recommencer.
J'ouvre les yeux mais dans cette grisaille de Cornouailles, par quelle corde tenir ? Comment me lever ?
Avez vous-vu le Doigt de Dieu, son Nez ou son Cousin dans les parages ?
Répondez !
J'aimerais bien m'y rendre jusqu'à vous, mais la brume est épaisse.
J'aimerais bien m'y rendre jusqu'à vous, mais la brume est épaisse.
Tant pis.
Je pleure comme un chevalier dans un monde sans Geste.